La culture durable exige de la clarté, surtout en matière d’impact environnemental. Grâce au calcul de leur empreinte, les producteurs obtiennent une vision précise de leurs performances en matière de durabilité. Des collectifs comme Oxin Growers, Zentoo (l’un de nos fournisseurs privilégiés) et Air So Pure montrent comment l’empreinte peut les aider à cultiver de manière plus responsable. Découvrez les avantages et comment vous pouvez l’appliquer vous-même.
Dans l’horticulture sous serre, un nombre croissant d’entreprises calcule leur empreinte environnementale, au niveau de l’exploitation ou du produit, en utilisant des normes européennes. Ces calculs reposent sur le FloriPEFCR et le FreshProducePEFCR, offrant un aperçu fiable de l’impact environnemental et permettant des comparaisons équitables. Voici comment trois collectifs utilisent l’empreinte au sein de leur entreprise.
Avec 230 membres, Oxin Growers est l’une des plus grandes coopératives de fruits et légumes des Pays-Bas. L’année dernière, ils ont lancé un projet pilote de calcul d’empreinte avec GreenlinQdata et Greenhouse Sustainability. Le succès a été tel qu’ils visent à toucher tous leurs producteurs d’ici la fin de l’année.
La coopérative étant très diversifiée, le principal défi consiste à relier les enregistrements de culture existants à un tableau de bord centralisé. D’ici 2027, cela devrait aboutir à une solution opérationnelle.
L’empreinte permet non seulement à Oxin Growers d’être transparents vis-à-vis de leurs clients, mais aussi d’identifier en interne des opportunités d’amélioration. « Nous assemblons encore les pièces du puzzle, mais l’objectif est clair : une durabilité réaliste et atteignable », explique Sandra van der Veer, spécialiste en durabilité.
Zentoo, un collectif de 14 producteurs de chrysanthèmes et l’un de nos fournisseurs privilégiés, considère l’empreinte comme la base de la durabilité. Le responsable qualité, Rob van den Broek, explique qu’ils évaluent l’impact environnemental par site afin d’identifier les pistes d’amélioration. Ils se basent sur 16 indicateurs, dont les émissions de CO₂, la consommation d’eau et l’écotoxicité.
Ils avancent sans cesse sur le plan durable, investissant dans des panneaux solaires, la géothermie, des pompes à chaleur et des batteries de stockage.
Greenhouse Sustainability les aide dans la collecte de données et la comparaison entre sites. L’objectif est d’obtenir une vision claire, de mesurer l’efficacité des innovations durables et de prendre des mesures ciblées.
« Nous voulons que notre secteur soit plus transparent et montrer que nous assumons nos responsabilités », souligne Van den Broek. Cette collaboration les rapproche d’une horticulture plus transparente et durable.
Air So Pure est à la fois une marque et une association de 13 producteurs de plantes fortement dépolluantes. Leur assortiment comprend notamment le spathiphyllum, le nephrolepis, le monstera, le kentia, la calathea, le dracaena, le livistona et le lierre.
Le collectif s’est fixé huit objectifs concrets de durabilité, tels que la réduction annuelle des émissions de CO₂, une culture climatiquement neutre d’ici 2040 et des emballages entièrement circulaires à partir de 2027.
KP Holland, l’un des membres, a été le premier à commencer les calculs d’empreinte. Leur enthousiasme a rapidement convaincu l’ensemble du collectif. Selon Pim van der Knaap, membre du conseil, l’aspect le plus important du footprinting est l’amélioration interne : « Si vous ne savez pas où vous en êtes, vous ne pouvez pas vous améliorer. » De plus, le collectif offre une vision de leur impact commun, permettant d’engager de bons dialogues avec les partenaires de la chaîne sur la valeur ajoutée de la durabilité.
Ces collectifs franchissent de grandes étapes vers plus de transparence et de durabilité. Leurs témoignages montrent clairement : mesurer, c’est savoir, et c’est la seule manière de maîtriser réellement son impact.
Lisez-en plus sur leur impact et découvrez ce que le footprinting peut apporter à votre entreprise.