Le papier et le plastique font l'objet de nombreux préjugés. Mais lesquels sont des vérités et lesquels sont des mythes ? Ce blog en examine un certain nombre.
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La production de papier détruit les forêts -> Vérité et mythe !
Pour produire du papier, il faut du bois. Ce bois provient généralement de forêts de production. Parfois, les forêts naturelles doivent céder la place à des forêts de production. Cela ne signifie pas pour autant que le nombre de forêts sur notre planète est en constante diminution. En Europe, la surface dédiée aux forêts a même légèrement augmenté : elle est passée de 1990 à 2020 hectares. Pour s'assurer de la bonne gestion des forêts de production, il est possible d'opter pour du papier bénéficiant d'un label de qualité. Les articles portant ce label de qualité proviennent de forêts où le nombre d'arbres abattus est égal au nombre de nouveaux arbres plantés en compensation. Les labels de qualité les plus connus sont le FSC et le PEFC. Si le bois ne porte pas de label, il est impossible de remonter à sa source. Il peut avoir été récolté illégalement ou de manière non respectueuse de l'environnement, ce qui détruit les forêts à long terme.
Le papier est la solution la plus durable -> Mythe
En Allemagne, 81 % du papier utilisé pour les emballages est recyclé. Pour connaître les pourcentages dans d'autres pays (en Europe et au-delà), consultez ce blog. Le papier étant fabriqué à partir de bois, son impact sur le changement climatique est plus faible que celui du plastique. En effet, les arbres stockent le CO2 et le contenu en CO2 est préservé lorsque le papier est recyclé. Le CO2 n'est libéré dans l'atmosphère que lorsque le papier est incinéré. Le pétrole est un ingrédient de base dans la production de plastique. L'extraction du pétrole et sa transformation en plastique libèrent du CO2, ce qui a un effet négatif sur le changement climatique. Un kilo de papier produit donc moins de gaz à effet de serre qu'un kilo de plastique.
Toutefois, le papier n'est pas toujours la meilleure solution. Le papier n'est pas aussi résistant que le plastique, si bien qu'il faut parfois plus de papier que de plastique pour emballer un même produit. En outre, tous les produits ne peuvent pas être emballés dans du papier, car celui-ci n'est pas résistant aux liquides. Dans ce cas, l'emballage en plastique est une meilleure alternative. Il faut également tenir compte du fait qu'il faut toujours du bois neuf pour produire du papier, car les fibres du papier deviennent trop courtes pour être utilisées après avoir été recyclées un certain nombre de fois.
En résumé, l'utilisation du papier présente à la fois des avantages et des inconvénients pour l'environnement. Ce n'est donc pas la solution la plus durable.
Le plastique n'est guère recyclé -> Vérité et mythe !
En Allemagne, 43 % des emballages plastiques sont recyclés. Pour connaître les pourcentages dans d'autres pays (en Europe et au-delà), consultez ce blog. Les pourcentages de recyclage varient considérablement d'un pays à l'autre, ainsi que d'un type de plastique à l'autre. Certains types de plastique peuvent être bien recyclés dans un pays, alors que ce n'est pas le cas ailleurs. Il est toutefois trop tôt pour conclure que tout le plastique est difficilement recyclé. La mesure dans laquelle le plastique est recyclé dépend beaucoup des circonstances dans lesquelles il est éliminé.
Le plastique biodégradable ou compostable est la solution numéro un pour lutter contre les déchets sauvages. -> Mythe
Le plastique biodégradable ou compostable n'est pas une solution au problème des déchets sauvages. En effet, la plupart des plastiques compostables ne se décomposent que dans des conditions spécifiques, telles qu'une température et un taux d'humidité élevés. Ces conditions ne peuvent être réunies que dans des installations de compostage industrielles et ne se produisent pas dans la nature. Le plastique biodégradable pose également des problèmes lorsqu'il se retrouve dans la nature. Il se décompose dans la nature, mais très lentement, et peut donc constituer un danger pour les animaux et l'environnement.